En 2006, j’entre au Conservatoire de Poitiers en art dramatique avec Jean-Pierre Berthomier, et je poursuis mes études théâtrales au Conservatoire de Tours en 2010, dans les cours de Philippe Lebas, Christine Joly et Didier Girauldon, comédiens et metteurs en scène. Je rencontre différents intervenants qui ont inspiré ma pratique : Alexis Armengol, Jeanne Champagne, Patrice Douchet, Etienne Pommeret, Richard Sammut, Edouard Signolet et Isabelle Ronayette. Mon goût pour les écritures et les formes contemporaines s’affirme. Je questionne le rapport au public, j’expérimente le non-jeu et pars à la recherche de techniques pour un jeu d’acteur au présent. Je trouve ma place, au bord du plateau, lors de mon projet de fin d’étude où je mets en scène Sauterelles, de l’auteur Biljana Srbljanovic. Je trouve ce qui m’appelle au théâtre, l’interprète derrière le personnage. Depuis j’ai poursuivi mes explorations sur l’humain dans l’Art en poussant la porte de l’AFRATAPEM, école d’art-thérapie de Tours dont je suis à présent diplômée. Oui, c’est bien l’humain qui me fascine au théâtre. J’aime trouver la clé dont a besoin chaque acteur pour trouver l’espace qui lui permet d’exister. En 2013, je mets en scène Electronic City de Falk Richter, le premier projet de la compagnie Avant je voulais changer le monde dont je suis aujourd’hui collaboratrice artistique. Avec cette même Cie, je joue en 2015 dans Il faut que tu le dises de façon à ce que je te croie, laboratoire d’écriture collective pour un jeu au présent. Aujourd’hui je poursuis ma réflexion en tant que metteure en scène, comédienne et artiste-intervenante au sein de cette compagnie.