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Le théâtre a quelque chose en lui de singulier... Peut-être même que cela vient de sa peur de mourir, de sa peur d'être déjà mort. Peut-être que cet art a toujours eu peur de ne pas appartenir à son temps, alors qu'il ne peut vivre qu'en étant “l'art du présent”. Il a aussi sa limite. Tout le monde ne peut pas le voir. A mes yeux, ces fragilités le rendent peut être plus humain, ou d'une humanité plus proche de ma sensibilité. Au fond de moi, je me sens spirituellement parlant en phase avec le théâtre. C'est une chose que je ne peux ni expliquer, ni trahir. Je joue, écris, mets en scène, réfléchi sur et pour tout ce qui m'attire l'œil. Ce n'est pas tant une profession qu’un idéal et une connexion au monde. En 2017, je crée mes deux premiers projets : Les larmes de Myrrha, un texte dont je suis l'auteur et qui me permet d'obtenir mon certificat d'études théâtrale et Au Cimetière des papillons pour la compagnie Sic, une composition audiovisuelle, musicale et principalement théâtrale autour du milieu carcéral. Je joue également en tant qu'acteur sur les courts métrages de Julien Phillips. En 2018, aux côtés de cinq autres artistes (musiciens, dessinateurs, peintres, réalisateurs, acteurs…) nous créons le collectif la Non Méthode. Parallèlement, je mets en scène un oratorio avec la Cie Sub Rosae, co-scénarise deux longs métrages de Julien Philips, joue dans l’un d’eux et anime des ateliers et des stages amateurs enfants et adultes.

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